Gabriel-Aldo
Bertozzi, fondateur de l’Inisme. Le maître Italien
revient chaque année dans sa maison de Borée en Ardèche,
où la plénitude des lieux lui inspire les pensée
profondes qu’il développe dans sa poésie, sa peinture
d’avant-garde, continuation di mouvement pictural révolutionnaire
qu’est l’INISME, dont il est le créateur.
Gabriel-Aldo Bertozzi, un personnage extraordinaire, mondialement
connu, qui reçoit cependant avec simplicité et la plus
grande gentillesse pour parler de l’œuvre colossale qu’il
a mis à jour en 1980 au Café de Flore à Paris.
Admirateur d’Arthur Rimbaud, de Guillaume Apollinaire, des surréalistes,
il n’a pourtant aucun lien avec eux dans son œuvre picturale
qui se révèle une fuite perpétuelle en avant. Bertozzi,
un révolutionnaire de la peinture qui mêle, au gré
de ses inspirations: alphabétique, spiritualité, poésie,
calligraphie, magie, symbolique, voir un zeste de religieux dans l’orchestration
de ses sentiments et ses pensées.
Qu’est-ce que l’Inisme?
Un mot inventé par lui-même qui dérive de sa volonté
étonnante d’exprimer son mouvement: l’Internationale
(sans limite géographique), Novatrice (bien sur) et Infinitésimale,
la plus complexe qui renferme plusieurs significations (infini, minuscule,
mystique, esthétique). Une révolution totale qui n’a
aucun lien avec les avant-gardes précédentes. Une philosophie
qui se dépasse sans cesse. Le maître ne se contentera jamais
de chercher, trouver, lui cherche, trouve et donne des résultats
qui amènent encore d’autres pensées et résultats.
Il sait voir dans son environnement des nuances qui échappent
au commun des mortels.
Pourquoi parcourir le monde et choisir Borée? Ce professeur d’université,
directeur du C.F.R. d’Études Comparées, déjà
doyen de la Faculté de langues et littératures étrangères
de Pescara (Italie), trouve le temps de la réflexion, laisse
s’exprimer ses états d’âme dans l’absolu
et le silence de sa campagne, assisté de ses élèves.
Le public peut-il comprendre l’Inisme?
La réponse est plus affirmative au fils des années, les
mouvement s’est propagé en France, dans toute l’Europe,
en Espagne surtout, puis aux Amériques. Il s’avère
être à la pointe du progrès et de l’esprit
moderne tout en gardant une indispensable solennité. Un jour
un élève dépassera le maître, Bertozzi en
sera très fier, mais il restera toujours la référence,
celui qui à créé un évènement historique
comme le soulignent ses amis présents, Maurice Fontanelle, “iniphile”,
auteur de traité d’alchimie et de calligraphie et le poète
journaliste iranien, Khorram Rashedi, diplômé des universités
de Téhéran et Paris et auteur de Femmes d’Iran.
Après le Guide Révolutionnaire et La Signora Protéo,
ses œuvre qualifiées les plus importantes, Gabriel-Aldo
Bertozzi n’a pas cessé de travailler et s’exprimer.
Ses voyages en Afrique lui ont inspiré des œuvres remarquables
qu’il a présenté à Djibouti, Buenos Aires,
Kemi (Finlande) et ailleurs. Il a exposé en ce début d’année
à Arras (Pas de Calais) avec le concours du ministère
de la culture, puis au faubourg St Honoré à Paris du 13
au 22 juin ses dernières œuvres: Vercingétorix, Robespierre,
Victor Hugo,
tout cela en hommage à la France, donc une année française
de Gabriel-Aldo Bertozzi.
(Jean Dussaud è pure autore di due articoli su Bertozzi pubblicati
su Le Dauphiné Libéré del 13 agosto 2001 (Gabriel-Aldo
Bertozzi, poète et peintre italien) e del 9 settembre 2002 (Gabriel-Aldo
Bertozzi – N.d.R.)
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